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 « Si éphémère que l’écume. » Free

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Yoon A. Shun

Yoon A. Shun

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MessageSujet: « Si éphémère que l’écume. » Free   « Si éphémère que l’écume. » Free EmptyLun 16 Jan - 1:04



    Le toit.

    « Elle accompagne notre vie, souligne nos souvenirs, s’invite dans notre intimité. Art universel, la musique possède bien des vertus .. » Musique Maestros

    Ce paysage n'avait rien de si extraordinaire pour les passants. Mais l'aube était tout simplement splendide. A moitie caché derrière les immeubles imposants de Seoul, qui prenaient les couleurs de cette aube apaisante. Une douce brise accompagnait ce paysage des plus magiques. Deux ou trois oiseaux dansaient dans le ciel qui se faisait de plus en plus coloré, sans se douter qu'ils étaient suivis. Car un jeune individu, sur le toit d'un quelconque immeuble, profitait de ce paysage pour en garder quelques souvenirs. Comme tous les jours où il n'avait pas cours, il profitait pour aller prendre des photos. Pour lui, c'était la meilleure façon d'en garder des souvenirs. Il a toujours été comme cela, peur d'oublier un jour. Voilà la raison pour laquelle il aime prendre des photos de tout et de rien. La peur de devoir oublier. Un soupir de bien être s'échappa d'entre ses lèvres qui s'étirèrent, formant un sourire. Il fit six photos de plus avant de baiser l'appareil de bonne qualité pour admirer de ses propres yeux le paysage qui s'offrait à lui, d'un regard fatigué. Appuyé sur une barrière, le pied droit sur une rangée de brique au sol. L'appareil de musique dont le volume était mis à son maximum, lié par un fil épais dont des câbles y étaient dissimulés, se raccrochait à un casque de musique dont la musique s'y échappait assez fortement pour pouvoir l'entendre. Le menton posé sur la paume de sa main, son coude sur la rambarde épaisse. C'était pendant ces moment-là qu'il désirait être un quelconque oiseau, pourvu qu'il s'envole. S'envole loin de là, loin de tout.

    « Aa .. Sore wa sukeru you ni ~ Hora .. Suri nukete kieru ~ Aa .. Marude yume mitai ni ~ Hanarete mo, nado demo mata .. Deaun da. »

    Le bruit assourdissant de la circulation augmentait, mais ne dérangea pas pour autant le songeur assez placé haut pour en entendre qu'un faible grognement. Une douce brise venait soulever les fines mèches de ses cheveux, caressant par la même occasion le visage presque pâle du jeune homme. Il semblait bien épuisé, mais se sourire fait de bien-être et d'une touche de tristesse ne quitta pas son visage que certain qualifierait d'ange. Il approchait l'une de ses mains quand il sentit la toux monter dans sa gorge, pour ensuite l'apporter à son front, qui commençait à devenir plus chaud que l'anormal. Il aurait été plus sage pour cet être à le santé fragile de rentrer chez lui, du moins, à Thumbs Up Project. Mais il voulu rester pour prendre quelques photos de là où il était perché. Peur de ne pas avoir le temps d'en prendre plus tard. Il remit l'appareil en route pour continuer de capturer le paysage sous ses différents angles dans cette boite noire qu'aime tant l'étudiant aux cheveux châtains. En rentrant dans sa chambre, il les fera retirer pour enfin, décorer cette chambre sans touche personnelle. Yoon, tel était son nom, se plaisait à capturer les différents paysages, c'était l'un de ses passe-temps favoris, placé après la danse et le chant. Il a toujours aimé les sports joués avec un ballon même si cela lui arrive de se dire qu'il serait préférable de donner un ballon à chaque joueur au lieu de courir après une balle comme le font les animaux, les chiens pour plus précis. Pourtant il aime ces sports-là, mais préfère et préfèrera la photographie.

    « Aa .. Sora mo, boku no naka mo .. Nani mo nai zouni misete, me no mae o zenbu ~ Ooun da ~ Itsumo, itsumo masshiro ni. »

    Un passe-temps calme qui nous fait découvrir le monde une seconde fois à chaques photos prisent. Grâce à cela, plus tard, quand il regardera ces images, il se rappellera. Il n'oubliera pas. Comme dit un proverbe allemand, Toute notre vie consiste à apprendre et à oublier. Mais lui il n'oubliera pas. Il n'oubliera rien ..

    « Aa .. Umi mo, kimi no naka mo ~ Nami wa nai you ni misete, kidzukeba oborete ~ Shimaun da ~ Itsumo, itsumo fukaku made. »

    On pourrait croire que le soleil avait décidé de mettre une éternité avant de se montrer entièrement. Plus il persistera à rester ainsi, plus Yoon restera à le photographier. Perché sur le toit de cet immeuble. La vue était l'une des plus belles. Malgré le peu de nature comparée aux immeubles présents et ces immenses écrans tout comme la population. Séoul était une belle capitale. De quoi en être fière.
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Kong Ming Mi

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MessageSujet: Re: « Si éphémère que l’écume. » Free   « Si éphémère que l’écume. » Free EmptyLun 21 Mai - 16:15

C'est une nouvelle journée qui commence, tu te lève sans trop de conviction. Tu vas encore devoir déjeuner avec ton père, chose que tu essaie d'éviter le plus possible. Et pourtant, il te coince à chaque fois, et toi tu obéis. Oui, tu obéis parce que tu as peur, peur de te faire frapper encore, tu n'en peux plus de recevoir des coups lorsque tu parle mal ou que tu évite son regard ou encore que tu refuse de faire quelque chose. Tu n'en peux plus de ressentir la douleur lorsqu'il ressent la colère. Mais tu as apprit à vivre avec, ouais tu n'as pas le choix de toute façon. Tu te lève alors et descend d'un pas lent pour prendre ton petit déjeuner, en te faisant le plus discrète possible. Tu te prépare pour pouvoir partir le plus vite possible de cet endroit. Tu dois aller en cours, et pourtant l'envie n'y est pas. Tu sors très tôt de chez toi, comme ça ton père ne te verra pas. Non, il ne pourra pas te voir, puisqu'il dort. Il se défoulerais plus tard n'est ce pas ?

Les écouteurs plantés dans les oreilles, tu avance à pas lents dans la rue observant le ciel, le soleil ne s'est pas encore totalement levé, tant mieux. Les rues ne sont pas bondées, pas encore, il est trop tôt. Les immeubles entre lesquels tu passes sont encore silencieux, il n'y a pas de bruits hormis le grondement des voitures qui passent par là. Tu décide alors de te perdre et rentre dans un bâtiment quelconque, il ne ressemble absolument pas à ta maison, loin de là. Bien qu'il ne soit pas délabré ce n'est pas un pas un immeuble de luxe non plus. Tu gravis alors lentement les escaliers, faisant le moins de bruit possible, tu ne voudrais pas qu'on te remarque et qu'on te demande ce que tu fais là. D'ailleurs tu ne le sais pas toi même. Tu arrive alors sur ce qui s'appelle théoriquement le toit de l'immeuble. Alors tu sors, une légère brise vient effleurer ton visage.

Tu fermes légèrement les yeux pour profiter de ce vent frais. Cela fait un bon moment que tu n'en a pas profiter. Tu retire tes écouteurs pour profiter du calme, ce calme qui t'apaise tant. Pourtant tu entend un bruit, tu ouvre alors à nouveau les yeux et commence à t'avancer sur ce toit. Endroit inconnu à ta personne. Une silhouette, que tu ne connais pas, enfin tu ne la vois pas vraiment bien, peut être l'as-tu déjà croisé un jour quelque part ou peut être pas. Tu l'observe alors, cette personne prend des photos, ça a l'air d'être un étudiant, au moins aussi âgé que toi. Tu avances encore un peu et peux entendre sa musique, tu reconnais la chanson, oui tu l'as déjà entendu une fois, tu ne sais plus où mais peu importe. Tu t'arrêtes alors à côté de lui, il vient d'abaisser son appareil photo et observe à présent le paysage. Le paysage, il est agréable à regarder, c'est la première fois que tu vois Séoul de cette façon.

Tu reste silencieuse un moment, tu sais qu'il t'as remarqué, ce serait logique après tout, même si tu as fait doucement. Tu fais un léger sourire. Peut être qu'il voulait rester seul, là à contempler la ville. Peut être que tu le dérange, tu ne sais pas. Tu tourne alors le regard vers lui et t'incline légèrement. « Je suis désolée.. si je vous dérange.. » Tu n'as pas parler très fort, à vrai dire tu n'es pas arrogante et puis tu n'as pas le moral à faire la peste. Tu décide alors de t'éloigner et continue d'avancer le long de ce toit, tu marche au bord mais tu fais tout de même attention à ne pas tomber. Ce serait dommage que tu tombes de si haut, tu n'en ressortirais pas vivante. Tu baisse alors le regard vers la rue, en bas, il y a de plus en plus de voitures et de monde. Au fond tu te dis que tu aimerais bien ne plus exister, au moins aux yeux de ton père, s'il pouvait t'oublier ça t'arrangerais. Tu soupire alors et t'assois dans un coin, tu te met en boule et ferme les yeux, si seulement le temps pouvait s'arrêter rien qu'un instant.

Le temps, tu détestes le temps. Les heures, les minutes, les secondes qui défilent, et le temps passe, et on ne le voit pas. Lorsque l'on voudrait qu'il s'arrête, qu'on puisse profiter de chaque secondes pleinement, il accélère et tout fini trop vite. Lorsque l'on voudrait qu'il passe plus vite, que tout se fasse rapidement, que tout ça finisse, il s'obstine à ralentir. Tu détestes le temps.
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Yoon A. Shun

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MessageSujet: Re: « Si éphémère que l’écume. » Free   « Si éphémère que l’écume. » Free EmptyDim 17 Juin - 20:35


« Une bonne action entraîne beaucoup de revers » Hâo Shi Duô Mò

    La musique changea de registre, optant pour un style assez différent du précédent. Continuant de capturer le paysage dans la boite noire qu'il aime tant, sous plusieurs angles différents. Pour faire son bonheur, il en faut très peu. Un paysage agréable où laisser ses ailes se déployer au gré du vent, une brise caresser son doux visage, tout en perdant contact avec la réalité. Mais ces petits moments si agréable ne dure que de courts instants, retombant rapidement et durement sur la terre gelée. Regarder la dure réalité en face. Le monde, les gens. Rien n'est facile. Il y a tant de pression dans ces pays d'Asie. Tout comme ce jeune homme sur ce toit, rêvassant quand le temps lui en donne l'occasion, il ressentait la pression de tant de choses. Priant pour rêver toutes les nuits, pour se sentir bien. Pour que cette boule d'angoisse disparaisse. Bien que son quotidien est le même. Rien ne change. La fatigue est toujours là. La solitude ne partira pas.

    Chante, Danse tant que tu le peux encore. Un jour, ton corps lâchera. Et dans cette chambre blanche tu y passeras des jours entiers.

    Son visage apparait .. Dans cette pièce qui était la salle de détente de l'établissement que fréquentait l'étudiant. La fois où ce dernier s'était endormi, rêvant une fois de plus. Se réveillant par un souffle chaud au niveau du cou. Cela ne devait pas être désagréable, il fallait l'avouer. C'était à ce moment-là qu'il apparue, en ouvrant doucement les yeux .. Une peau douce. Des cheveux ébènes soyeux. Un regard attirant. Il c'est passé tant de choses dans le passé, choses qui donna un peu plus d'action dans le quotidien ennuyeux de l'étudiant. Mais pourquoi lui ? Un homme .. Ha ha .. Un homme. Pourquoi penserait-il sans cesse à un homme ? A cet homme .. Si étrange .. Si attirant. La seule chose que Yoon savait, c'est qu'ils n'étaient pas du même monde .. Un jour, Il oublira l'étudiant .. Mais lui, non .. Il oubliera sans doute les détails de son visage, il n'aura certainement que d vagues souvenirs de ce dernier .. Mais ne pourra l'oublier.

    Des bruits de pas finirent par parvenir aux oreilles inattentifs de Yoon. Ce dernier éteignit la musique tout en détournant la tête du ciel bleu, une jeune femme, certainement étudiante, s'approcha de lui. De longs cheveux soyeux, légèrement chocolaté, une peau délicate, un visage légèrement mélancolique. Un rictus écarta les fines lèves de la demoiselle qui s'inclinait devant lui, s'excusant du dérangement qu'elle causait au prénommé Yoon, ce qui était absurde vie à vie de ce dernier. C'est un endroit libre et accessible à tous, tant que la personne ne vient pas pour l'embêter. L'étudient s'inclina légèrement et la vit s'éloigner le long de ce toit. Regardant les rues de Séoul, le jeune homme se demandait à quoi pouvait-elle bien penser. Marchant au bord, l'étudiant laissa son appareil pendre autour de ce cou recouvert d'un écharpe. Ne quittant pas la jeune femme des yeux, il sentait comme si un souvenir ou moment désagréable la hantait et n'aimant pas cette façon de marcher et de regarder en bas, alors qu'ils se trouvaient sur un immeuble d'une hauteur assez élevée. L'inconnue finit par se replier sur elle-même dans un coin. L'inconnue .. L'inconnue ? Pourtant ce visage avait l'air de lui être familier. Mais à quoi cela sert-il de réfléchir ? Akira ne porte aucune attention aux autres .. Du moins, à la plus part ..

    Lui .. Oui, encore lui.

    Il finit par s'avancer doucement vers la demoiselle. Peut-être qu'elle voudrait qu'il l'ignore, ou bien même qu'il parte .. Peut-être. Mais non, il ne le ferait pas. Il s'accroupie à quatre pas devant elle, la pris en photo. Essayait-il d'attirer son attention avec le bruit que fit la boite noire ? Certainement, qui sait ? Il lui fit un sourire, se releva et s'approcha d'un ou deux pas de plus. Avant de s'accroupir de nouveau. Enlaçant ses propres genoux, pour reposer sa tête par-dessus, son sourire disparu tout en réfléchissant que dire.

    « - Est-ce que .. Je te dérange ? »

    A la place de la jeune fille, il aurait souhaité que cette personne disparaisse, pour qu'il soit enfin seul sur le toit de ce grand immeuble .. Alors pourquoi ne l'as-t-il pas ignoré ? Excellente question ..

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Kong Ming Mi

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MessageSujet: Re: « Si éphémère que l’écume. » Free   « Si éphémère que l’écume. » Free EmptyMer 20 Juin - 3:51

Le froid ou la peur, tu ne sais pas lequel tes deux te fait trembler à ce point, au pire ce serait les deux. Qu'est ce que ça change de toute façon ? Tu es là dehors et après avoir airé durant un long moment dans ces rues sombre tu t'es décidée à monter dans un immeuble que tu ne connais pas. Tu voulais juste voir la vue de la haut. Alors tu as gravis les escaliers, lentement, et puis tu as fini par arriver sur le toit, et contrairement à ce que tu pensais, il y avait quelqu'un. Un jeune homme était là entrain de photographier tu ne sais quoi, surement la vue que tu étais aussi venue voir. Tu t'étais rapidement excusée de le déranger en t'inclinant, il fit de même et puis tu avais continué ton chemin le long de ce toit. Tout en observant les rues en bas, tu t'imaginais tomber, tomber là et disparaître à jamais de ce monde. Alors tu pourrais oublié tout ça, toute cette souffrance, ce mal qui te hantait, ces douleurs autant physiques que morale. Ce mal être qui te rongeait, si seulement tu pouvais oublier tout ça rien qu'un instant. Malheureusement tu sais bien que c'est impossible, alors tu te contente de fuir le présent dans tes pensées, tu voudrais bien que le temps s'arrête et que tu puisse, juste une fois, respirer et vivre.

Alors tu es là, en boule dans un coin la musique passe dans tes oreilles et pourtant tu ne l'entends pas. Tu ne perçois pas la douceur de la mélodie, la ponctuation des notes, tu n'entends. Perdue, complètement perdue, voilà ce que tu es. Et tu e sais plus quoi faire, tu ne sais pas combien de temps encore tu pourras surmonter tout ça, tu n'es même pas majeure et pourtant tu penses déjà avoir fait le tour de ta vie, tu voudrais qu'elle s'arrête. Et à nouveau tu pense à lui, non.. tu ne veux pas. Pourquoi, pourquoi faut il qu'il vienne jusque dans tes pensées, comme si les traces qu'il laissait sur ton corps ne suffisaient pas à te rappeler sa présence, et tu voudrais crier ta peine. Mais tu ne fais rien, tu reste silencieuse dans ce coin d'ombre, le regard dans le vide, recroquevillée sur toi même. Tu as froid, tu as peur, et s'il te retrouvait ? Non, il ne te trouvera pas ici, c'est impossible, c'est un endroit où il ne pensera pas à te chercher, s'il te cherche. Il ne pourra rien te faire s'il ne te retrouve pas. Pourquoi n'as tu jamais fuis, pourquoi n'as tu jamais fugué ? C'est une question que tu te pose depuis bien des années, seulement voilà, tu connais la réponse. Tu ne voudrais pas qu'il se lance à ta recherche, qu'il fasse appel aux forces de l'ordre, qu'il mette des affiches partout pour te retrouver, parce qu'ils en serait capable, et tout le mode croirait que c'est un bon père à la recherche de sa fille chérie, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'un bureau à la recherche de sa victime la plus facile.

Un bruit te ramène à la réalité alors qu'une larme s'écoule lentement sur ta joue, un bruit que tu n'as pas l'habitude d'entendre, alors tu relève lentement les yeux pour en découvrir la source. Tu tombe nez à nez avec lui, le jeune homme de tout à l'heure, vient il de te prendre en photo ? Surement, alors qu'il se rapproche encore tu as un mouvement de recul, la peur à reprit le dessus sur le froid. Ton corps tremble mais tu essaies de le cacher. Tu le regarde alors sans vraiment le regarder à vrai dire, s'il te dérange. Oui, non, tu ne sais pas. D'un côté tu voudrais qu'il parte, qu'il te laisse te morfondre ici, seule, dans tes pensées suicidaires. D'un autre côté tu voudrais qu'il reste, au moins ça t'empêchera de faire quelque chose de regrettable. Tu ne sait pas quoi répondre, tu entrouvre les lèvres pour parler mais rien ne vient, tu abandonne alors l'idée pour l'instant et referme la bouche. Tu secoues négativement la tête pour toute réponse, non il ne te dérange pas. Tu n'es pas vraiment occupée à vrai dire. Pourquoi n'arrive tu pas à parler ? Tu le fixe alors sans rien dire, ce regard, tu as l'impression de le connaître, pourtant lui tu ne le connais pas, absolument pas. Pourquoi reste-t-il ici, avec toi ? Tu es une perte de temps, c'est ce que tu répète ton père tout en se défoulant sur toi en général, sans oublier toutes les autres remarques désobligeantes ou insultes. Tu as envie de pleurer rien que d'y penser, mais tu te retiens, oui, tu te mord légèrement la lèvre inférieur sans quitter l'inconnu des yeux. Peut être qu'il va partir et te laisser là, à te noyer dans tes larmes, non.. tu ne veux pas. Tu ne veux pas être seule, tu as beaucoup trop peur. Alors tu oses « est ce que... tu peux... ne pas me laisser seule ? » Plutôt spécial comme requête, mais tu as tout de même réussi à la formuler, même si tu as parlé avec une voix faible et la gorge nouée. Peut être a-t-il autre chose, à faire tu n'en sais rien, mais s'il pouvait rester, ça t'arrangerait bien..

Mouaha.. médiocre :3 ♥
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Yoon A. Shun

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MessageSujet: Re: « Si éphémère que l’écume. » Free   « Si éphémère que l’écume. » Free EmptyMer 20 Juin - 13:34

Yoon A. Shun a écrit:

« Le bonheur est un grand puzzle dont nous possédons déjà toutes les pièces .. » Christophe Chenebault

    Cette nuit fut très agitée, se réveillant toutes les demi-heures. Ce matin il aurait pu rester dans sa chambre, comme le ferait n'importe qui, essayant de se rendormir une fois de plus, mais non, il n'est pas n'importe qui, il est lui. Il devait quitter le dortoir de l'établissement dans lequel étudie. Marchant comme un revenant dans les rues de la Capitale, jusqu'à un immeuble. Immeuble dont la porte à demi-ouverte, l'invita à rejoindre le hall pauvre en lumière, grimpant les escaliers jusqu'à une lourde porte grise qui s'ouvra sur une vue splendide. Séoul au petit matin, c'est beau n'est-ce pas ? Et cela l'est d'autant plus quand le soleil décide de montrer le bout de son nez, encore timide face à l'étudiant qui avait déjà commencé à capturer ce paysage libre dans cette étrange boite noire. La vue, le temps, la musique, tout était paisible et agréable .. Sauf une seule chose .. La santé fragile de notre cher ami. Toussotant à certain moment, bien qu'il avait prit le temps de s'habiller chaudement, des brises légèrement froides venaient caresser les parcelles de son corps découverts. La nuit, la température varie, le matin, elle descend avant de remonter quelques heures plus tard. Seul sur toit, le casque sur les oreilles, mais plus pour très longtemps. Une jeune fille .. une étudiante ? Probablement. Elle semblait être venu pour fuir quelque chose elle aussi. Quelque chose, un évènement, une personne. Dieu seule le sait. Du moins, cela m'étonnerait qu'il se penche sur une quelconque personne s'il existait réellement.

    Recroquevillée sur elle-même, enfermé dans cette bulle vide qu'elle s'était sans doute formé dans l'ombre. La vie n'était donc rose pour personne ? Il semblerait bien que oui. Seul ceux qui vivent dans un palais en or peuvent dormir sur leurs deux oreilles sans s'inquiéter de quoi que cela soit. Quoi que .. Avare, n'ayant d'yeux que pour son argent, angoissant pour une pièce d'or perdue. Enfin bon, si nous commençons comme cela, nous ne pourrons plus nous arrêter. La vie est un puzzle dont nous rassemblons les pièces chaque jour, mais pour certaine personne, comme les deux êtres sur ce triste toit, les pièces de couleurs ne sont toujours pas arrivées, le facteur c'est-il perdu en route ? A moins que leurs commandes ont été annulés .. Ne méritent-ils pas de belles pièces de couleurs arc-en-ciel, pour pouvoir enfin mettre un peu de vie dans leurs triste tableaux ? Ils ne souffrent certainement pas pour la même chose, mais leurs peines vives, la sienne certainement bien plus que le jeune homme. Il s'était approché d'elle lentement, au lieu d'essayer d'attirer son attention, il aurait préféré lui offrit une belle couleur dans un pot en bois et deux pinceaux, pour l'aider à peindre son tableau, mais il ne savait pas, qu'ils seraient tous les deux ici. Oui, alors qu'il y a tant de toit dont l'accès et libre, ils se sont retrouvés ici. Le hasard ? Le destin ? Ce n'est pas une question que ce posait le jeune homme. Du haut de ce toit, l'envie d'y sauter pour rejoindre plus rapidement les trottoirs qui se peuplaient petit à petit, pouvait y être.

    Tremblant légèrement, il serait tenté de se dire que la cause est le froid, mais le mouvement de recul, il l'avait remarqué, ce qui le fit stopper aussitôt. Le regard légèrement dans les vagues, pliée sur elle-même. En elle, il se reconnaissait, au centre de cette sombre chambre, sur le sol de bois, les genoux contre son torse, seul, les larmes coulaient le long de ses joues. Il attendait qu'elle revienne. Seul, dans cette chambre. Il attendait. Encore et encore. Jusqu'à ce que la porte du salon s'ouvrit. Oui, elle était revenue, des semaines plus tard et repartie quelques minutes après. Seul, dans cette chambre. Il attendait qu'elle revienne. Des semaines plus tard, la porte s'ouvrit .. Ce schéma ne cessait de tourner en boucle. Mais depuis, elle n'était pas revenue. Il est la honte de la famille. C'est pourquoi il est ici maintenant. Parce qu'ils ont préférés cacher son existence. Parce qu'ils ne devaient simplement pas être né. Pourquoi ? Il a pourtant une soeur qui, elle, ne vit pas dans l'ombre.

    « Si c'est ce que tu veux. »

    Lui répondit, un sourire fragile dessiné sur le bas de visage. Il se posa à côté d'elle, laissant une distance raisonnable les séparer. S'asseyant de la même façon, il mit son menton le dos de ses mains qui étaient posées sur ses genoux. Les yeux rivés sur la mer du petit-matin, appelée plus communément, le ciel, le silence pouvait se montrer pesant, mais paisible à la fois. Cherchant les bons mots, rien ne lui vint à l'esprit. Se redressant, la tête le long contre le muret dont il était appuyé, une jambe allongée, regardant de temps en temps la jeune femme à ses côtés.

    « La vie n'est donc pas rose pour tout le monde .. »

    Se répétait-il pour lui-même., la tête levée vers le ciel.
Pas plus que le mien ._.`
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Kong Ming Mi

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MessageSujet: Re: « Si éphémère que l’écume. » Free   « Si éphémère que l’écume. » Free EmptyDim 24 Juin - 18:34

Dormir, qu'est ce que tu aimerais dormir, dormir éternellement. Dormir pour oublier tes souffrances, pour oublier ce mal. Dormir à fin d'être enfin libérée. Le bonheur que tu sèmes, est ce durant ton sommeil ? Si tu le sème, pourquoi est ce que tu n'en profites pas ? Ce que tu sème se trouve derrière toi. Le bonheur tu ne le vois pas. Tu ne veux plus te réveiller, qu'on te laisse dormir, seule, dans ton rêve utopique. Dans ce monde où tu vis. Que la vie reprenne sans toi, qu'elle continue et t'efface. Que la vie t'oublie. Qu'on te laisse dormir. Que le mal s'en aille à tout jamais, quel rêve irréel. Il n'y a que dans la mort que tu trouvera la paix, et cette mort tu ne la vois pas, tu ne la verra pas avant un long moment. Tu ne trouvera pas le sommeil éternel. Et jusqu'à ce que tu puisse enfin dormir, tu vas survivre. La vie c'est quoi ? Est ce le bonheur ? Tu ne connais le bonheur qu'à moitié. On dit que celui qui ne connaît pas le bonheur ne vit pas, il survit. Toi ? Tu survis. Tu survis face aux préjugés, face aux critiques, face à la bêtise humaine, face à la violence d'un père, face à ce monde sans merci. Qu'on te laisse dormir, c'est au fond tout ce que tu souhaites. Et tu as peur, tu vis dans la peur, non, tu survis dans la peur. Tu laisse faire, tu ne dis rien, tu laisse faire.

Et lui, cet inconnu que fait il là ? Lui aussi fuit il cette réalité cruelle ? Profite-t-il aussi du fait qu'il n'y ait personne sur ce foutu toit pour se réfugier ? A-t-il lui aussi quelque chose qui fait qu'il ne vive pas, qui fait qu'il ne fasse que survivre dans ce monde ? Comme toi.. Tu n'en sais rien, tu ne le connais pas, et pourtant vous êtes tous les deux là sur ce toit, au levé du jour, et il n'y a personne d'autre. Il est la seule personne pouvant te retenir de faire une connerie monumentale, une chose que toi tu ne regretterais pas mais que d'autres pourraient regretter. Oui, mais qui ? Qui pleurerais ta disparition ? Personne, non personne. C'est ce que tu crois. Parce que tu n'arrive plus à voir ce qui est bien, tout ce qui t'apporte un minimum de satisfaction, c'est la musique, la musique et la danse, rien d'autre. Des amis ? Où donc ? Tu ne sais même plus sur qui tu peux compter, tu ne sais même plus à qui te confier, tu ne sais plus quoi faire. Tu te sens si seule. Oui, tu te sens seule, abandonnée. Tu pourrais détester la terre entière pour cet abandon. Et on te dit de croire en Dieu ? La blague, à quoi peut il bien te servir celui là, s'il existait vraiment et s'il était réellement bon tu ne serais pas dans cet état n'est ce pas ? Non, tu ne serais sûrement pas là, à retenir tes larmes encore et encore.

Alors qu'il s'est approché, tu as reculé par peur, oui tu as eu peur de lui. Pourtant il ne semble pas vouloir te faire de mal n'est ce pas, mais tu n'y peux rien, c'était un réflexe, un simple réflexe de protection. Tu as ensuite simplement réfuté le fait qu'il te dérange avant de lui demandé s'il pouvait ne pas te laisser seule. Tu t'attendais bien à ce qu'il t'envoie balader, à ce qu'il se moque de toi, ou d'autres choses que tu ne voudrais pas imaginer. Et il a simplement répondu que si c'était ce que tu voulais, et il est resté. Oui, il s'est assit à côté de toi, sans être trop proche non plus, alors il a comprit que tu avais peur, pourtant tu ne veux pas avoir peur de lui. Mais c'est plus fort que toi, l'homme te faire peur c'est un fait, tu peux remercier ton père pour ça. Oui, ou bien ta mère. Si elle ne t'avait pas abandonnée peut être que les choses se seraient passé autrement, tu ne peux pas en être sûre. Tu reste silencieuse et retiens encore tes larmes, le front maintenant posé sur tes genoux tu ferme un instant les yeux et tu penses. Tu réfléchis à ce que tu vas faire de ta journée, aller en cours, tu ne veux pas, rentrer chez toi, encore moins. Tant pis, tu va resté là un moment, attendre un peu que ta tristesse passe, si elle décide de passer. C'est alors que celui qui se trouve à côté de toi reprend la parole.

Et là, lentement les larmes commencent à s'écouler. Il est évident que ta vie n'est pas rose, loin de là, alors la sienne non plus. Ou bien parlait il de toi ? Non il devait sûrement parlé de vous deux, n'est ce pas ? Tu n'es pas seule, lui aussi a mal ? En un sens, ça te soulage mais dans l'autre sens tu trouve que la vie est vraiment cruelle. Les larmes coulent encore et encore, un sanglot te secoue, tu soupire doucement et essaie de te calmer, tu relève alors la tête pour regarder toi aussi le ciel. « Non » C'est la seul mot que tu as pu sortir, entre deux sanglot. Tu te mords les lèvres et essuie tes joues de ta manche. Tu te trouve ridicule à pleurer ainsi et peut être que ça le dérange, tu inspire alors « Désolée.. C'est.. ridicule hein ? ? ». Tu te tais alors en te pinçant les lèvres. Autant te taire, ça vaudra mieux n'est ce pas ?

Mais non mais non ♥
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Yoon A. Shun

Yoon A. Shun

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MessageSujet: Re: « Si éphémère que l’écume. » Free   « Si éphémère que l’écume. » Free EmptyLun 25 Juin - 11:42


« Une armée souffrante doit gagner » Lao Tseu

    Si seulement seulement Dieu existait .. Si seulement il existait et était une personne bien et généreuse. Il exaucerait son souhait, certainement le plus cher. Oui donnerait sa vie. Non, il l'offrirait. Il offrirait sa vie à quelqu'un qui le vaudrait mieux, qui sera en mesure d'apporter le bonheur, que cela soit pour lui ou pour son entourage. L'offrir à une personne qui sera que faire face au problème. Quelqu'un qui ne baissera pas les bras au premier obstacle qui jugera trop haut. Quelqu'un qui a un coeur qui bat, vivement. Oui, une personne de vivace et joyeuse. Quelqu'un, totalement opposé à la personnalité qu'est Yoon. Oui, Yoon. Bien qu'il est souvent joyeux ou l'égale d'une pile électrique, il vit dans l'ombre d'un lourd fardeau, non. Le fardeau, c'est lui. Il ment chaque jour, sans le vouloir il ment, car il le faisait depuis qu'il est né. Il le doit, pour le bien de sa famille. Une famille pour qui, il n'existe pas. Non. Et pourquoi ? Cela, personne ne le sait, mis à part eux. Alors pourquoi ne le disent pas ? Pourquoi ont-ils gardés sa naissance tabou ? Pourquoi, hein ? Il voudrait lui aussi, bien savoir pourquoi .. Mais personne n'entend ses prières, personne ..

    Prier ? Pourquoi prier ? Qui entendrait les prières d'une personne superficielle ? Le monde est sourd et aveugle. Il ne voit seulement ce qu'il veutvoir, n'entend seulement ce qu'il veut entendre. Il y a plus de sept milliards d'être humain sur terre et pourtant .. Si, du moins, il y ceux qui se disent aider les personnes souffrantes, ceux en difficultés ou je-ne-sais-plus-quoi-d'autre .. Mais pour Yoon tout comme pour moi, ce ne sont que des hypocrites. Pour eux que faut-il pour avoir besoin d'aide ? Tout, tous les malheurs du monde, alors qu'un seul suffit amplement pour briser une vie entière. Chaque personne que nous croisons tous les jours dans la rue, est rongé par une souffrance qui ne peut disparaitre, que la personne le sache ou non, personne n'est heureux, du moins, ce ne sera que temporaire. Alors à quoi cela sert-il de vivre ? Question qu'il se pose tous les jours. Bien qu'il n'est pas au point de vouloir perdre la vie, il se demande seulement. Pourquoi vivons-nous ? Pour trouver le bonheur ? La bonne blague ! Que celui qui nous a tous dis cela trouve le bonheur dans les chiottes les plus profonds des enfers ! Tss. Le bonheur ? Mais qu'est-ce le véritable bonheur ?

    Cessons de se poser ce genre de question ! Cela ne mène à rien si ce n'est que de nous embrouiller l'esprit ou je-ne-sais-pas-quoi-d'autre. Enfin, revenons à nos deux petits malheureux, assis sur le toit, au petit matin. Une distance raisonnable. Peu de parole. Le silence régnait, mais pour combien de temps ? Très peu, après que l'étudiant pris la parole, ce qui fit verser les larmes de la demoiselle, d'un côté il s'en voulait, mais de l'autre, c'était la vérité .. La vie était loin d'être rose, pour personne. Elle est cruelle et sans pitié. Vous trouvez que ce sont des mots un peu trop fort ? Moi je ne trouve pas ..Et probablement, eux non plus. Il aurait voulu sécher ses larmes, la reconforter comme il le pouvait, mais elle semblait avoir peur .. Peur de lui ou de l'espèce humaine en général, à moins que cela ne soit que des hommes, petit ou grand 'H' il ne se posa pas plus longtemps la question. Son mouvement de recule ne contredisait pas ses pensées, mais il tenta, car il ne trouvait pas cela ridicule de pleurer, devant des inconnues ou non. Pleurer sert à évacuer une partie, petite ou grande, de notre tristesse ou angoisse. Du moins, c'est ce que beaucoup disent.

    Les larmes coulaient le long de ses joues, se mordant ela lèvre inférieur, et Akira, a ses côtés, ne pouvait rien faire, rien dire. Du moins, il ne savait que faire. Lui, il n'avait plus la force à pleurer, alors il souriait, riait, essayait de mettre de la bonne humeur dans son entourage. Oui. Cela était une bonne façon pour se remonter lui-même le moral. De toute façon, jamais il ne trouvera le bonheur total, alors mieux vaux essayer de se faire de petites joies.

    Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple, comme dirait notre bon vieil ami Jacque Prévet. Enfin .. Passons .. Il tendit lentement le bras vers la demoiselle attristée, tentant de sécher ses larmes.

    « Non, cela ne l'est pas .. Pleure si tu as envie, ne te retiens pas .. »

    Il parlait d'une voix douce et calme, et bougeait doucement, ne souhaitant pas se montrer pernicieux dans ses faits et geste vie à vie de la demoiselle en pleure.


Aussi minable que les autres ._.
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Kong Ming Mi

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MessageSujet: Re: « Si éphémère que l’écume. » Free   « Si éphémère que l’écume. » Free EmptyMer 8 Aoû - 0:24

La peur, quelle émotion étrange. Elle s'empare de tout ton être, te paralyse et te contrôle. Tu n'agis jamais vraiment comme tu le voudrais lorsque tu as peur. La seule chose qui nourrit ton esprit et le fait de vouloir se protéger, de fuir, se cacher. Cette peur tu la dois à ton père, à ses coups, à sa violence quotidienne. Encore aujourd'hui tu as fuis, par peur, et pourtant tu n'as pas osé bouger avant qu'il n'en ait fini avec toi, par peur. Ton corps ne réagit pas selon tes désirs lorsque tu as peur, non, il agit selon ce qui paraît être le mieux. Mais tu n'es pas d'accord avec lui, non, tu ne le comprends. Pourquoi s'éloigne-t-il des personnes qui ne te veulent pas de mal, comme ce jeune homme alors qu'il ne bouge pas lorsque ceux qui t'en veulent profitent de ta faiblesse. Que la vie peut être injuste, tu ne sais même plus si elle mérite d'être vécue. Et quand tu le vois lui, tu te demande ce qui le tracasse, pourquoi sa vie à lui n'est pas rose ? Qu'est ce qui peut bien le rendre si triste ? Tu n'oseras pas lui demander, c'est une évidence, toi qui n'es pas sociale pour un sou. C'est pas demain la veille que tu ira de ton plein gré demander à un inconnu ce qu'il lui arrive. Pourtant tu sens bien que lui aussi ne va pas bien, voilà tu te trouve bête de pleurer. Bête bête bête et encore bête. Chez toi, jamais tu ne pleures, non tu as trop père que ton père le remarque alors tu ne veux pas, tu ne prends pas le risque tu gardes tout pour toi. Ce qui en soit n'est pas forcément une bonne chose, seulement voilà, tu ne sais pas à qui en parler. Tu ne sais pas qui appeler à l'aide, tu ne sais plus quoi faire de toute façon, tu es perdues, perdue et seule. Alors, d'un côté sa présence te rassure, au moins ce matin tu n'es pas la seule à observer la ville depuis un toit qui n'est pas celui de ta maison ni celui de l'école, un toit, neutre. En y repensant, lui aussi est neutre, c'est vrai, il ne sait rien de toi après tout. Un parfait inconnu, et pourtant tu ne caches pas tes larmes devant lui. Est ce que plus simple parce qu'il ne peut pas te juger ? Tu n'en sais rien, de toute façon tu n'as pas la tête à réfléchir. Comme tu avais eu un mouvement de recule, il s'était remit à côté de lui, sans rien dire, il ne faisait rien d'autre que d'observer le ciel, toi aussi, enfin tu essayais. Oui parce que ta vue était brouillée par les larmes, larmes qui ne s'arrêtaient plus. Et tu te trouvais ridicule, et tu lui en as fait part. Oui tu lui a demander de confirmer le fait que c'était ridicule, totalement ridicule. Et au moment où tu allais baisser la tête tu sens une main se glisser su ta joue, tu sursautes intérieurement, tu ne peux rien contre ta peur, elle est si grande. Mais tu ne bouges pas, tu le laisse essuyer tes larmes, ce qui en soit est un peu inutile étant donné qu'à peine quelques secondes plus tard tes joues sont à nouveau envahies. Tu n'oses pas lever les yeux, non tu n'oses pas poser ton regard sur lui, tu reste silencieuse, laissant les larmes vagabonder comme bon leur semble le long de tes joues. Ses mots tu ne sais s'ils te rassurent ou non, si tout de même. Il fallait bien que tu les entendent un jour, mais tu ne veux pas lâcher tout ce que tu as sur le coeur, non tu ne veux pas passer des heures à pleurer, seulement voilà, tu es lancée. Oui, les larmes sont en bonne voix si l'ont peut dire. Et tu sens qu'il bouge un peu, est ce qu'il va partir ? Non tu ne veux pas qu'il parte, c'est ingrat et égoïste certes, mais tu voudrais qu'il restes encore un peu avec toi. Parce qu'en ce moment même tu ne te sens pas seule, tu ne te sens plus seule durant quelques secondes, peut être même que ça va se prolonger en minutes, qui sait ? Tu hoche simplement la tête pour toute réponse, de toute façon tu n'es pas vraiment en état pour prononcer en quelque chose, les sanglots qui te secouent sont de plus en plus 'violent' tu n'arrives plus à les contenir. Mais que t'arrive-t-il ? Pourquoi tout d'un coup, tu laisse ces foutues larmes t'échapper, toutes cette douleur et cette peine que tu as jusque là contenue, emmagasiner. C'est alors que tu pose lentement ton regard sur lui, et tu ne réfléchis plus, tu chasse cette peur pour les minutes à suivre, cette peur de l'homme tu l'oublie ne serait ce qu'un instant. Et sans réfléchir tu te laisse presque tomber contre lui, toujours en pleurs, tu ferme les yeux, tu veux que tout ça s'arrête, mais quand.. Oui quand est ce que tout ça s'arrêtera, ça tu n'en sais rien..

ohgod c'est minable..
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